L'allégresse. La détresse.
L'allégresse, c'est le sentiment qu'inspire la photo du surfeur brésilien Gabriel Medina, vite devenue l'Image des Jeux olympiques de Paris, bien que prise à 16 000 km de là. Le temps suspendu, la sérénité communicative, la dimension mystique de l'index pointant le ciel : il n'est pas surprenant que beaucoup depuis se soient tatoué l'image sur le corps...
La détresse, elle, est palpable dans les photos de la guerre Israël-Hamas. Les photographes du bureau de l'AFP à Jéérusalem ont été parmi les premiers témoins inépdendants des atrocités commises par le Hamas dans le sud d'Israël. Ils ont documenté l'horreur du massacre, la douleur des funérailles, la sidération de la population. Ceux de Gaza, coincés dans leur territoire, laissés à eux-mêmes puisque tout accès en est interdit, ont témoigné de la dévastation, de la peur, d'une souffrance sans fin...