« La nuit devint noire. J'entendis un hululement lointain, comme de loups dans une plaine glacée et médiévale. Je réussis à vaincre ma peur et continuai à avancer. Un projecteur, venu de je ne sais où, éclaira un court instant l'inscription sur le flanc du cheval à l'intérieur duquel, j'en eus la certitude dès les premiers bruits entendus, un couple faisait l'amour avec une vivacité extrême. Le projecteur s'éteignit, mais presque aussitôt l'inscription se mit à clignoter, phénomène hollywoodien discutable au milieu d'une scène antique, mais qui, compte tenu de la noirceur de la nuit, en permettait le déchiffrage. Le texte ordonnait : cherche la femme de l'analyste et tu en auras fini avec ce travail. » Un écrivain en panne commence une analyse. Peu à peu, l'analyse va consister à analyser l'analyste ! Et à entretenir le fantasme absolu : qui est sa femme ? Avec La femme de l'analyste, Bruno Tessarech aborde, avec légèreté et humour, ce sujet si profond et grave qu'est une cure analytique, et raconte avec jubilation ce long voyage vers la réconciliation et la sérénité.