Un diptyque sur les défauts et manigances humaines dans une langue riche, soulignée par un humour à nul autre pareil.
« Ne me déshonore pas, ne me perds pas, ne révèle rien de ce secret qui est ma mort. […] Que le passé reste enfoui, comme s’il datait d’il y a mille ans, qu’aucun être humain ne le sache… »
Madrid, 1868. Amparo - dite Tormento - est pauvre, très belle, dévouée à en mourir, mais manque cruellement de caractère. Ainsi passe-t-elle ses journées à servir la famille Bringas et ses nuits à empêcher sa sœur de dépenser leurs maigres économies. Agustín Caballero, richissime célibataire, s'éprend de la jolie domestique. Tormento n'y est pas insensible, mais elle doit cacher ungrave secret qui, déjà, commence à s'ébruiter...
Le second roman révèle le personnage ridicule et attachant de madame Bringas, doté d’une finesse psychologique inattendue.
« On disait de Benito Pérez Galdós (1843-1920) qu’il était le Balzac espagnol. Toujours est-il que, Balzac ou pas, don Benito, qui a toujours affiché des idées politiquement progressistes, a un immense talent de conteur et une verve caustique pour peindre la société madrilène de ce XIXe siècle » Télérama
Maître incontesté de la littérature espagnole du XIXe siècle, Benito Pérez Galdós (1843-1920) est notamment l’auteur d'une oeuvre monumentale publiée entre 1875 et 1912 sous le titre Épisodes nationaux, une histoire romancée de l'Espagne de son époque. Il est élu à la Real Academia Española en 1897.
Traduit de l’espagnol par Sadi Lakhdari et Pierre Guénoun
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