Une exploration magistrale sur les manières dont les inégalités et les crises financières résultent des privilèges que les lois confèrent aux détenteurs de capitaux.
Un actif (un terrain, un atelier, une idée, etc.) ne devient une source durable de richesse – un « capital » – que grâce aux droits et protections que lui confère son codage juridique. C’est cette mécanique de fabrique du capital que Katharina Pistor explique ici dans une langue accessible à tous. Une mécanique où le droit s’adapte pour instituer le codage capitaliste de la terre, de l’entreprise, de la connaissance, de la nature. Conçu par et dans l’intérêt de riches acteurs privés, ce droit induit accumulation de richesses, envol des inégalités et crises à répétition, subies par ceux qui ne détiennent pas ou peu de capital. Mais, puisque c’est la loi qui fait le pouvoir du capital, l’auteure esquisse la manière de concevoir un autre code au service de l’intérêt commun.
"La juriste Katharina Pistor passe au crible les ressorts du capitalisme et met en lumière son versant juridique négatif." Le Monde
Katharina Pistor est professeure de droit comparé à la Columbia Law School. Après avoir enseigné à la Harvard Law School et au Max Planck Institute de Hambourg, elle a obtenu en 2012 le prix de recherche Max Planck sur la réglementation financière internationale.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Baptiste Mylondo
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