Dans cet essai rédigé un an après le 11 septembre, Susan Sontag dresse un bilan des emplois de la photographie devant les souffrances de la misère et de la guerre. On prête volontiers aux images le pouvoir d'inspirer la protestation, d'engendrer la violence ou de produire l'apathie : autant de thèses que Susan Sontag réévalue en retraçant la longue histoire de la représentation de la douleur des autres - depuis Désastres de la guerre de Goya jusqu'aux documents photographiques de la Guerre de Sécession, de la Première Guerre mondiale, du lynchage des noirs dans le sud des États-Unis, de la guerre civile espagnole, des camps de concentration nazis, aux images contemporaines venues de Bosnie, de Sierra Leone, du Rwanda ou d'Israël et de Palestine.Comment la photographie a-t-elle modifié la perception des évènements dramatiques au fil de son histoire ? Peutelle provoquer le rejet total et sans concession de la guerre et de sa violence ? Ou du moins permettrait-elle de mieux comprendre les causes et les conséquences des crimes et conflits passés ? Un texte d'une grande actualité sur le pouvoir des images et l'expérience de la guerre.
Disponible
EAN
9782267046717
Éditeur
BOURGOIS
Collection
Littérature étrangère
Date de parution
06/10/2022
Format
12 mm x 200 mm x 120 mm
Nombre de pages
144
Presentation
Broché
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