Mode et estampe japonaise
Anna jackson
LE LIVRE
À partir de la fin du XVIIIe siècle, alors que la société japonaise bénéficie d'un essor économique sans précédent, l'art et la manière de se vêtir connaissent un fort engouement. Signe d'appartenance sociale et de richesse, le vêtement devient un véritable phénomène de la mode. Largement diffusée, l'estampe ukiyo-e ("image du monde flottant"), qui s'attache à dépeindre les plaisirs du quotidien, se fait l'écho de ce nouveau goût pour l'apparence. Elle va jouer un rôle important comme outil de promotion des modèles vestimentaires mais également comme source d'inspiration pour les ateliers de conception.
Rivalisant d'élégance, voire d'extravagance, samouraïs, acteurs de kabuki, geisha et courtisanes prêtent leurs silhouettes à l'exhibition de somptueuses toilettes. Kimono, obi, furisode, haori ou kakimisho, soigneusement réhaussés d'une pléiade d'accessoires (chaussures, peignes, épingles à cheveux), montrent l'extrême sophistication des parures. Les planches reproduites dans ce livre illustrent les différentes techniques utilisées afin de magnifier ces vêtements éblouissants : shibori (tissu lié ou cousu qui était plongé dans un bain de tenture), kaki-e (peinture directe sur le tissu) ou encore katazome (dessin appliqué au pochoir).
Les artistes composent ainsi un répertoire de tenues aux couleurs chatoyantes, alliant l'harmonie des lignes à la délicatesse des motifs. Issues des riches collections du Victoria and Albert Museum, plus de 200 estampes des grands maîtres du genre (Utamaro, Kunisada, Kuniyoshi et Keisai Eisen ...) témoignent par leur flamboyance et leur raffinement de cette éblouissante culture de la mode à la fin de la période Édo.
À partir de la fin du XVIIIe siècle, alors que la société japonaise bénéficie d'un essor économique sans précédent, l'art et la manière de se vêtir connaissent un fort engouement. Signe d'appartenance sociale et de richesse, le vêtement devient un véritable phénomène de la mode. Largement diffusée, l'estampe ukiyo-e ("image du monde flottant"), qui s'attache à dépeindre les plaisirs du quotidien, se fait l'écho de ce nouveau goût pour l'apparence. Elle va jouer un rôle important comme outil de promotion des modèles vestimentaires mais également comme source d'inspiration pour les ateliers de conception.
Rivalisant d'élégance, voire d'extravagance, samouraïs, acteurs de kabuki, geisha et courtisanes prêtent leurs silhouettes à l'exhibition de somptueuses toilettes. Kimono, obi, furisode, haori ou kakimisho, soigneusement réhaussés d'une pléiade d'accessoires (chaussures, peignes, épingles à cheveux), montrent l'extrême sophistication des parures. Les planches reproduites dans ce livre illustrent les différentes techniques utilisées afin de magnifier ces vêtements éblouissants : shibori (tissu lié ou cousu qui était plongé dans un bain de tenture), kaki-e (peinture directe sur le tissu) ou encore katazome (dessin appliqué au pochoir).
Les artistes composent ainsi un répertoire de tenues aux couleurs chatoyantes, alliant l'harmonie des lignes à la délicatesse des motifs. Issues des riches collections du Victoria and Albert Museum, plus de 200 estampes des grands maîtres du genre (Utamaro, Kunisada, Kuniyoshi et Keisai Eisen ...) témoignent par leur flamboyance et leur raffinement de cette éblouissante culture de la mode à la fin de la période Édo.
Disponible
EAN
9782386110283
Éditeur
CITADELLES
Date de parution
16/10/2024
Format
26 mm x 326 mm x 248 mm
Nombre de pages
260
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